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Elles se prénomment Ufuk et Bahar; elles s'assoient aussi volontiers devant deux pianos tête-bêche qu'ensemble à un seul clavier. Les sœurs Dördüncü sont prophétesses en leur pays puisqu'elles jouent avec l'Orchestre National de Turquie ainsi qu'aux festivals d'Istanbul et Ankara, ou vendredi à Genève devant l'ambassadeur de Turquie, Monsieur Cem Duna. Car c'est ici que le Duo Dördüncü a obtenu son premier Prix de virtuosité, dans la classe de Harry Datyner. Coup de projecteur, pour tous ceux qui pensent que vingt doigts valent mieux que dix... mais que "les" Labèques et leur papillonnage minaudier agacent.
A deux pianos, le Duo Dördüncü réifie la complémentarité musicale. Une telle entente n'est pas seulement fruit de l'étude commune, elle devient préssentiment de la sonorité de l'autre, une sorte de complicité totale et joyeuse. De Bach à Rachmaninov, de Mozart à Gershwin.
A quatre mains? A chacun de forger ses préférences, selon que Ufuk ou Bahar chante à l'aigu ou soutienne dans le grave, comme leur récital de vendredi l'a prouvé. Ufuk évoque toute la tendre ingénue de la "Dolly" croquée par Gabriel Fauré ,légèreté, lyrisme (dans la Berceuse notamment grâce et sourires d'une époque habillent ces ch; mes enfantins. Mais c'est Bahar qui instaure climats lumineux, intensifie les lignes, sonde cœur de la Fantaisie de Schubert. Une expression enrichie par la personnalité musicale de chacune mais que l'on sent battre d'un même sang.
La version originale de "Ma Mère l'Oye" de Ravel, la pureté naïve, en constitue la meilleure preuve. Le Duo Dördüncü y dévoile toute son intirr instinctive autant que la rigueur de son travail: gentillesses du conte savent ouvrir sur un esp; inconscient, mystérieux, où réside son vrai se .Comment se convaincre de la fougueuse maturité de Ufuk et Bahar Dördüncü? Les plus impatients se rendront à Lyon, sur une péniche, samedi juin à 18 h 30; œuvres de Mozart, Schubert, Debussy, Ravel. Rens. tél. 00 33 / 72 74 03 12.
Jean-Luc Rieder.